Back to le bercail

Alors voilà ! L’idée était d’aller voir si l’herbe est plus verte en Angleterre.

De retour en France je peux affirmer qu’effectivement, question herbe, pelouse, gazon, le vert prédomine. Certainement grâce à une indéniable humidité ambiance, mais aussi en raison de l’amour immodéré que les britanniques portent à leur environnement. Même quelques square inches d’espace vert feront l’objet d’attentions passionnelles.

Mais basta, le propos n’est pas chlorophyllien. Il était bien question de savoir si l’on vie mieux en Angleterre.

J’y suis partu, j’ai vu, je suis reviendu et je n’ai rien vaincu, sinon quelques stupides à priori. Ce qui n’est pas rien ! Chaque pays et chaque société porte ses croix, ni meilleures, ni pires, juste différentes.

Et ce sont ces différences… qui font toute la différence. Des p’tits trucs qui conditionnent une adhésion ou une aversion, l’important étant d’avoir les écoutilles grandes ouvertes, les membranes bien perméables et de laisser entrer l’air du temps. Sans filtre !

Au risque de décevoir mes amis avec lesquels j’ai beaucoup plaisanté sur ce peuple bizarre et barbare qui s’enorgueillie de mœurs contre nature comme rouler à gauche et ne pas accepter l’euro, eh bien je vais affirmer que j’ai adoré ma petite année d’immersion au sein de cette tribu hier jugée (à tort) hostile à la vraie vie.

Alors, plus verte, moins verte l’herbe british ? Tout dépend de ce que l’on vient jardiner. Si c’est pour reproduire le mode de vie français et râler à longueur de journée sur tout ce qui n’est pas pareil… oublie et rentre vite.

Si tu cherches une alternative aux lourdeurs et aux pinaillages administratifs du pays de Bouvard et Pécuchet, même conseil… le ferry de 23 h 15 t’attend.

Moi, mon herbe verte, ça a été le légendaire anticonformisme british. Autant peut-on trouver les touristes anglais en villégiature coincés du cul et habillés comme des sacs, autant les mêmes, chez eux en Albion, apparaissent-ils très différents. Look, attitude, mode de vie et de pensée, une chose est sûre : ils se prennent beaucoup moins la chou que nous. Et s’il ne devait me rester qu’une impression de ma bristish année, ce serait celle-là.

Cheers mes amis !